« On dit que la douleur s'estompe au fil des années. Mais moi je ne veux surtout pas que mes blessures soient complètement guéries, fuir la douleur et vouloir à tout prix oublier ne conduit qu'a l'immobilisme. Ce comportement m'empêche d'aller de l'avant. »
Salut, vous me reconnaissez pas, c'est normal je suis nouveau/nouvelle ici. Je m'appelle Loreleï Adams, c'est joli non ? Oh bah c'est pas moi qui l'ai choisi hein. J'ai actuellement 40 ans, ayant vu le jour le 31 octobre 1975 en Nouvelle-Orléans, Louisiane. D'après ce que les autres disent de moi, je suis plutôt sarcastique, pensive, rancunière, froide, envoûtante et machiavélique que ça plaise ou non. En ce moment, je suis veuve. Je gagne ma vie en tant que rédactrice en chef d'un magazine de mode et on me dit souvent que je ressemble a Angelina Jolie. Au fait, je fait partie du groupe Disney pour mon plus grand bonheur. Mon personnage est tiré de Maléfique qui arrive tout droit de La Belle au Bois Dormant.
Derrière mon écran, moi je m'appelle Alice/Ghost. Actuellement j'ai 20 ans, et je serai présente tous les jours. J'ai découvert le forum en le créant. On dit de moi que je suis génreuse, à l'écoute, ouverte d'esprit, fofolle et lunatique. D'ailleurs j'ai trouvé le forum difficile à réaliser et je suis content(e) d'y être. Ah j'ai un petit mot pour vous au fait : Je suis votre déesse toute puissante .
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Dernière édition par Loreleï Adams le Lun 22 Sep - 12:09, édité 3 fois
† Fondatrice †
Loreleï Adams I got the Magic in me !
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Il fut un temps où je n'étais pas si prompte à penser que le monde était noir et cruel. J'étais une petite fille pleine d'innocence, rêveuse et émerveillée par tout ce qu'elle pouvait voir de nouveau. L'enfance a ses secrets que l'on ne retrouve jamais en vieillissant. Car vieillir, tout le monde en est capable, même les plus idiots d'entre nous. Grandir en revanche, dans sa tête, dans sa façon d'être, relève de l'incroyable. Seuls les plus courageux et les plus déterminés en sont capables. Dans mon cas, je serais probablement restée une gamine si le destin ne s'était pas chargé de m'apprendre les dures lois de la vie. J'étais encore très jeune, à peine âgée de 12 ans, lorsque mes parents ont été tués dans un incendie. Toute notre demeure était avalée par les flammes qu'on aurait cru sortir tout droit des enfers. De ce bonheur superficiel dont je n'avais pas eu le temps de saluer l'existence, il ne resta rapidement que des cendres balayées par le vent. Une obscurité inonda alors mon coeur, empoisonnant ma jeunesse et mes sentiments. L'amour se transforma en haine, les rêves en cauchemars et la générosité en avarice. Rongée par un désir de vengeance, j'ai été placée dans une famille d'accueil dont j'ai eu du mal à supporter la présence quotidienne. Je n'avais aucune envie de les aimer, aucune envie d'apprendre à oublier. Mes tuteurs m'ont emmenée voir un nombre incalculable de psychologues mais je n'ai jamais ouvert la bouche. Je n'ai jamais trouvé que le fait de parler de mes problèmes allait les résoudre. Rien ne ramènerai mes parents, ni ma vie d'avant. Une fois ma majorité atteinte, j'ai refermé les cartons contenant mes affaires que je n'avaient pas pris la peine de déballer en arrivant et je suis partie. Je ne me suis pas retournée pour croiser le regard triste et incompris de ces personnes qui auraient voulu être mes parents. Je n'ai pas regrettée leur présence. La première chose que j'ai faite, c'est d'employer mon héritage dans la reconstruction pierre par pierre de ma maison d'origine. Le manoir fut même vieillit et redécoré, comme si le précédent n'avait jamais brûlé. Je m'y suis établie, toute seule dans cette grande demeure, errant sans but dans les corridors et les chambres d'amis. Des amis, je n'en avait aucun. Les relations entre camarades de classe m'avaient laissée froide comme la glace. Rien n'avait su dérider mon visage, incapable de faire un sourire sincère. Mes études supérieures en dessin m'avaient au moins apporté quelque chose d'utile : un travail qui me plairait et qui ne me demanderai pas d'efforts superflus. Je suis entrée dans une entreprise de couture internationale en commençant par un rang de bas étage. Jouant sur mon charme, j'ai séduit le patron et l'ai convaincu de m'épouser le plus vite possible. Il faut croire que le coeur des hommes est aisément corruptible. En rentrant au manoir, un soir, je me suis arrêtée sur le bord de la route car un homme tout vêtu de noir se tenait debout en son centre. Il s'est présenté à moi comme un démon né dans les profondeurs du bayou et élevé par une sorcière vaudou. Esclave consentant du diable, il m'a proposé un marché : mon âme contre une vie entière à mon service. C'est avec un sourire machiavélique que j'ai accepté de sceller ce pacte de sang avec lui. C'est grâce à l'aide de ce diable de majordome que j'ai appris que l'homme que je venais d'épouser était l'assassin de mes parents à l'époque, l'auteur de l'incendie qui avait ravagée ma vie. J'ai donc ordonné à Daren de le tuer lentement, cruellement et sans laisser de traces. Aujourd'hui je suis la nouvelle directrice du magasine de mode que tenait mon défunt époux. Cependant je vais bientôt apprendre que mon père n'avait pas toujours été fidèle à ma mère dans leur jeunesse et que de ses petites coucheries d'adolescent est née une jolie femme aux cheveux d'or, qui elle même, morte en accouchant, a laissée derrière elle une jeune fille sublime nommée Rose. Ma tendre, ingénue et candide nièce.